L'île de la Réunion est magnifique et possède des paysages variés. Ca tombe bien, car d'une île on s'évade évidemment moins facilement. Alors lorsque j'ai envie de me dépayser, de quitter le nord de l'île, l'urbanisation, il y a de multiples possibilités.

Mais avec notre puce d'un mois le jour de cette balade, on ne pouvait quand même pas trop l'emmener dans les montagnes dans le cirque de Salazie, donc nous avons choisi de poursuivre sur l'est jusqu'à Sainte Rose (1 bonne heure, sans les potentiels arrêts pour bébé).

Le dépaysement se trouve à plusieurs niveau :

Tout d'abord sur le trajet. Passé Saint Benoit, la route se retrécit, la végétation se fait plus dense et l'on trouve de jolies cases créoles colorées un peu partout. A cette saison, de surcroît, les letchis sont partout et presque mûrs, encore un peu verts ou roses, sur les arbres. On en salive rien qu'à les voir!

Arrivé à Sainte Rose, on se gare au niveau du petit port de plaisance, la mer et la côte toute noire et verte. Dans cette ville, tout est tranquille, calme et serein. Rien que d'y être constitue en soit un dépaysement et me permet de me ressourcer.

Et enfin, il y a la balade, qui d'un côté longe une mer turquoise et bien vivante, avec de belles vagues qui se fracassent contre les roches volcaniques. De l'autre côté, une belle végétation, avec de nombreux vacoas, des vergers où sont cultivés bananes, mangues et letchis, de jolies maisons où l'on se dit que si Sainte Rose était un peu plus animée, plus proche de tout et qu'il y avait une petite crique pour se baigner, ce serait sans doute l'endroit idéal pour vivre à la Réunion. (Mais s'il y avait tous ces critères, Sainte Rose ne serait plus Sainte Rose !)

Cette toute petite rando est très facile, dure 1h30 en aller-retour environ, avec seulement quelques mètres de dénivelé, mais en novembre il y fait déjà chaud, donc comme toujours il est préférable de partir tôt.

Elle constitue la première partie de la randonnée sur le sentier littoral de Sainte Rose qui va jusqu'à l'Anse des cascades (durée totale alors de 4 heures).

Avec des enfants ?

Avec des enfants, c'est une balade tout à fait faisable, il faut seulement veiller à ce qu'il n'ait pas l'idée de se jeter de la falaise, qui donne directement sur la mer et ses rochers.

Petit Bonhomme (2 ans et demi) a un peu marché et a été porté sur les épaules de son papa.

La Puce était sereine dans le porte bébé manduca et ne semblait pas avoir trop chaud.

Et pour manger ou se désaltérer, deux possibilités :

• Une jolie aire de pique-nique nous accueille, avec point d'eau très apprécié à Cayenne.
• Sinon retour au port de plaisance, pour déguster un carri poulet, rougail saucisse ou autre plat réunionnais dans le snack avec vue sur la mer et où il fait frais. Nous avons choisi la seconde option. Repas un peu cher sur place, mais délicieux. On paye la vue, mais en même temps, cela permet de prolonger  ce moment si agréable, dans une ambiance sereine.

Appréciation :

Dépaysement et sérénité totalement trouvés.

Même sur une petite balade, on passe d'un jardin à une forêt  à un cimetière, à la mer, c'est donc varié.

L'ombre sur une bonne partie du chemin est très appréciable.

Donc excellente balade, de courte durée avec des paysages marins et de bord de mer somptueux. Idéal pour tous !

Dans la famille, on aime marcher, être au grand air et profiter de chaque instant pour découvrir un peu plus l'île de la Réunion !

Alors on commence tôt dans la vie, en espérant que notre puce qui a eu 10 jours samedi dernier apprécie tout autant que son grand frère !

Déjà sur la fin de grossesse nous avons eu l'occasion de tester des randonnées faciles avec peu de dénivelé, tel l'ilet Quinquina, le bassin passage, ou les trois bassins, sans parler de Bassin Vital, la dernière en date. Car, oui, après j'ai dçu mettre un peu le hola sur mes envies !

Nous continuons donc dans cette série avec cette fois-ci, une balade jusqu'au kiosque de l'Eden, sur les hauteurs de Saint-André, sur l'est de l'île.

Voilà une balade facile, et agrémentée de quelques kiosques avec barbecue au feu de bois, et vue au loin sur l'océan. La végétation est riche et variée : fougères de toute sortes, goyaviers (faudra penser revenir au moment de la cueillette de mai à juillet !), et autres plantes dont j'ignore le nom !

Alors que le chemin est plutôt large au début, il se rétrécit ensuite et est agrémenté de nombreuses petites marches et d'un passage bien entretenu. On est vraiment dans la balade facile mais très agréable !

Vers la fin de cette balade, on arrive dans un petit champ de thé réhabilité, car oui, ici au XIXe et début du XXe siècle on cultivait cette plante. C'est donc un petit rappel historique bien utile. 

Après l'avoir traversé, on arrive à une belle aire, avec jolis kiosques et le calme absolu. Dommage, nous n'avions pas pris notre pique-nique, mais l'herbe très accueillante, nous a permis de réaliser une micro-sieste !!!

Durée:

2 heures, sans les pauses photos, repos et panorama

Dénivelé:

200m

Comment s'y rendre:

Sortir sur la route de Salazie, prendre ensuite à gauche, direction Rivière du Mat et suivre ensuite sur une dizaine de km en direction de la forêt de l'Eden et de la Cascade du Chien.

Voici un lieu que je conseille à tous les visiteurs, le Cap Jaune.

Caché en contrebas d'un petit chemin longeant la côte du Sud Sauvage, elle émerveillera petits et grands, surtout si vous avez beau temps et que les rayons du soleil éclairent directement cette falaise de 80m de hauteur (Le matin vers 10h00 c'est parfait!).

Dans une même journée, on peut aisément se rendre aussi à la rivière Langevin et à ses différentes cascades, pas si éloignées, voire poursuivre jusqu'à Grand Coude pour aller au labyrinthe en champ thé, par exemple.

Cette balade de bord de mer, d'un niveau facile, me charme  par sa côte de roches volcaniques déchiquetées, par le vent et les vagues qui me titillent, mais également par sa végétation dense en particulier les vacoas omniprésents.

Et bien entendu, le point d'orgue est ce fameux Cap Jaune, qui est étonnamment peu connu, peu décrit dans les guides touristiques. (un peu comme le bassin passage, à la Montagne). La seule difficulté est justement la descente dans l'anse, si le sol est humide. Il peut être nécessaire de se cramponner aux herbes et branches environnantes. Mieux vaut donc garder ses jeunes enfants à proximité, ou les porter.

Cependant le spectacle et l'impression d'être une petite fourmi méritent ce petit effort à accomplir par les moins sportifs et intrépides d'entre nous !

Comme régulièrement, on est assez tranquille, avec peu de monde croisé sur les chemins. Cela signifie qu'on peut même rater la descente, car elle est cachée par la végétation et qu'il n'y a pas de panneau ou d'indication.

Comment s'y rendre:

Se garer sur le parking de la plage de sable noir de Vincendo, au niveau de l'aire de pique nique.

Caractéristiques:

Durée: 45 min à 1 heure aller-retour.

Dénivelé: 130m

Et pour plus de précisions, toujours sur randopitons.re

En juin, nous sommes partis pour un weekend au volcan où nous avons pu profiter d'un temps magnifique, sans nuages dans les environs du Piton de la Fournaise.

Nous dormions dans un petit bungalow en bois, au chalet Aurore, à la Plaine des Cafres, avions le chauffage (indispensable), car dehors il faisait bien frais (Proche du 0°C la nuit).

Voici le bungalow,...et encore on ne voit ni le trampoline, ni les balançoires ! Mais il est facile d'imaginer quel paradis c'est pour les enfants !

Nous avons préféré explorer la zone autour du volcan, plutôt qu'y remonter à nouveau. Ainsi nous avons pu samedi effectuer une randonnée de 3 heures jusqu'au Morne Langevin, ce qui permettait une vue incroyable sur le Piton de la Fournaise (en activité et qui d'ailleurs a émis quelques petits mouvements sismiques les jours précédant notre passage, mais rien de plus malheureusement), 

la plaine des sables que vous voyez également sur la photo mais aussi, si on se retourne sur le Piton des Neiges (sans neiges, mais toujours aussi majestueux).

Le lendemain, nous sommes repartis vers d'autres pitons et vers des zones plus boisées et de prés, vers les Pitons Textor et Argamasse, avec encore une vue sur les grandes ravines et notamment celles où se trouve la Cascade Langevin, le "nez de boeuf" et la mare du Piton Argamasse, qui est une zone un peu désertique. Avec un bon brouillard, (pas de photo) il a un côté un peu sinistre, mais je pense qu'un petit bivouac par beau temps doit être des plus agréables.

Nez de Boeuf

Voici encore une balade, spéciale femme enceinte et enfant en bas-âge !

Située à proximité de Saint-Denis, plus précisément à l'Ilet Quinquina et l'ilet La pluie, juste après les "quartiers" de Rivière des Pluies et de Domenjod,où le dépaysement est total. Pas besoin d'aller très loin pour se sentir loin de tout.

Dès le parking de l'ilet Quinquina, on est loin du béton et des bruits de la plus grand ville française d'Outre Mer. Ce coin perdu et proche de tout est un havre de paix, où les gens vivent de très peu. Les maisons sont généralement couvertes de toits de tôle. Pas sûre que chacun ait l'électricité ou le confort "dit moderne". Cela ne m'étonnerait pas que l'on voit des femmes faire la lessive dans la rivière. C'est cela aussi la Réunion, une disparité énorme entre les gens dans leurs modes de vie, alors qu'ils habitent à quelques centaines de mètres les uns des autres. Ici en tous les cas, on se croirait presque à une autre époque et tout est globalement calme.

Le sentier n'est ni plus ni moins que la route menant à un chantier de captage des eaux toujours en cours. Ca ne fait pas rêver, de prime abord, mais finalement si, surtout si on évite la semaine. (il y a même des panneaux interdisant l'accès aux piétons et véhicules). Néanmoins, il est régulièrement emprunté le weekend par quelques randonneurs, cyclistes et mobylettes. Le sol est de très bonne qualité, donc à vélo cela doit être agréable même avec des débutants de tous âges . Ce sera pour une prochaine fois nous concernant.

Le dénivelé est minime et nous avons pu cheminer au fond de la ravine, tout en longeant la rivière des pluies. De part et d'autre, on découvre de petites maisons, des bananeraies et des songes, plantes qui ont besoin d'énormément d'eau et pour lesquels des canaux ont été créés par la main de l'homme.

Il fait certes un peu chaud, le chemin n'est pas toujours ombragé, mais vraiment le dépaysement aux portes de Saint Denis nous a enchantés. La prochaine fois, sans doute à la saison des pluies, on prendra nos maillots de bain pour finir en beauté et on pourra admirer les cascades Quinquina et La pluie, qui pour l'instant sont très discrètes, voire invisibles, puisque c'est la période sèche!

Petit bonus pour les enfants, un joli parc à jeux les attend sur le parking pour finir de se dépenser, pendant que les parents peuvent en profiter pour se poser, voire déjeuner sur les aires de pique nique, avant d'aller se rafraichir dans la rivière. De quoi continuer la journée en beauté tout simplement.

Et pour plus de détails pour effectuer cette marche, c'est toujours sur randopitons.re